Bobby Kotick réélu PDG d’Activision Blizzard avec 82 % des voix des actionnaires

Bobby Kotick restera PDG d’Activision Blizzard par décision des actionnaires de la société : lors de leur assemblée annuelle d’hier, une majorité écrasante a voté en faveur de la création d’un poste de directeur général. en faveur de la réélection de Kotick. et les 10 membres du conseil d’administration pour une nouvelle année.

Selon le rapport présenté hier, Kotick a été réélu avec 82% des voix. Les votes reçus contre lui n’ont pas été suffisants pour l’évincer.

Ni lui, ni les autres membres du conseil d’administration qui travaillent pour la société depuis plus de deux décennies, et Robert Morgado et Brian Kellyet que certains actionnaires considéraient comme complice de la dissimulation du harcèlement sexuel et de la discrimination au sein de l’entreprise.

La réélection de Kotick a reçu 527 602 184 votes en faveur, 68 415 423 contre, 2 445 350 abstentions et 49 424 806 votes nuls.

Au final, les investisseurs comme SOC Investment Group n’ont pas trouvé de soutien pour les écarter de la tête d’Activision Blizzard. Le vote d’hierr a également approuvé la masse salariale de tous les membres du Conseil.

Cependant, les actionnaires ont exigé qu’Activision Blizzard réaliser et publier un rapport détaillé sur les cas de harcèlement sexuel et de discrimination. qui se déroulent depuis des années au sein de la société Call of Duty, Warcraft ou Overwatch, et qui ont commencé à être révélées l’été dernier.

Les actionnaires ont demandé ce rapport bien que la société elle-même leur ait demandé de ne pas le faire.

Ce rapport détaillera le nombre total de cas de harcèlement sexuel ou de discrimination en suspens et le montant qu’Activision a dépensé pour résoudre ces affaires au cours des trois dernières années. Un meilleur rapport que celui qu’Activision a publié la semaine dernière.

Il y a quelques mois, Activision a clos le procès avec l’EEOC.une agence fédérale américaine, avec un fonds de 18 millions de dollars pour indemniser les victimes, un chiffre jugé insuffisant et qui pourrait entraver la poursuite des procédures.